Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères Christophe Lutundula Apala Pen’Apala a déclaré que ” le retrait de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), n’est pas la fin de la guerre, ni de la crise sécuritaire en République Démocratique du Congo”.
« Le retrait de la MONUSCO n’est pas égal à la fin de la guerre ou bien à la fin de la crise. Le retrait de la MONUSCO n’est pas la fin du combat que le peuple congolais mène pour jouir de tous les droits attachés à son patrimoine. A tous les Congolais, nous devons continuer à nous battre », a déclaré Christophe Lutundula.
C’est ce qui ressort de la conférence de presse conjointe sur le processus de désengagement de la Mission de l’ONU en RDC animée ce samedi 13 janvier 2024 à Kinshasa, par la cheffe de la Monusco, Bintou Keita, et le ministre des Affaires étrangères congolais, Christophe Lutundula.
Ce désengagement se fera en trois phases distinctes : Au 30 avril 2024, la MONUSCO aura quitté la province du Sud-Kivu. A cette occasion, plusieurs bases militaires de la MONUSCO seront transférées au Gouvernement. Ensuite viendra le tour du Nord Kivu puis de l’Ituri. Au 31 décembre 2024, le processus de retrait progressif, responsable et exemplaire de la mission sera achevé.
La résolution 2717 du 19 décembre 2023 qui a entériné le plan de retrait progressif rencontre la volonté du peuple congolais portée par le Président de la République de mettre fin à l’une de plus longues missions de l’histoire des Nations Unies. La fin de la MONUSCO ne veut pas dire la fin de la collaboration avec l’ONU.
Le Hautpanel