Dans une déclaration commune publiée ce mercredi 3 janvier 2024, les gouvernements des États-Unis, de l’Australie, de Bahreïn, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni ont appelé à la fin immédiate des attaques illégales des Houthis à la mer rouge et à la libération des navires et des équipages illégalement détenus.
Selon ces pays, ces attaques menacent des vies innocentes partout dans le monde et constituent un problème international important qui exige une action collective. Près de 15 pour cent du commerce maritime mondial transite par la mer Rouge, dont 8 pour cent du commerce mondial des céréales, 12 pour cent du commerce maritime du pétrole et 8 pour cent du commerce mondial du gaz naturel liquéfié.
Ci-dessous la déclaration commune des gouvernements des États-Unis, de l’Australie, de Bahreïn, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni :
Reconnaissant le large consensus exprimé par 44 pays à travers le monde le 19 décembre 2023, ainsi que la déclaration du Conseil de sécurité des Nations Unies du 1er décembre 2023, condamnant les attaques des Houthis contre les navires commerciaux transitant par la mer Rouge, et à la lumière des des attaques, dont une escalade significative au cours de la semaine dernière, ciblant des navires commerciaux, avec des missiles, des petits bateaux et des tentatives de détournement,
Nous réaffirmons par la présente ce qui suit et mettons en garde les Houthis contre de nouvelles attaques :
Les attaques en cours des Houthis dans la mer Rouge sont illégales, inacceptables et profondément déstabilisatrices. Il n’existe aucune justification légale pour cibler intentionnellement les navires civils et les navires militaires. Les attaques contre des navires, y compris des navires commerciaux, à l’aide de véhicules aériens sans pilote, de petits bateaux et de missiles, y compris le premier recours à des missiles balistiques antinavires contre de tels navires, constituent une menace directe à la liberté de navigation qui constitue le fondement du commerce mondial dans l’une des voies navigables les plus critiques au monde.
Ces attaques menacent des vies innocentes partout dans le monde et constituent un problème international important qui exige une action collective. Près de 15 pour cent du commerce maritime mondial transite par la mer Rouge, dont 8 pour cent du commerce mondial des céréales, 12 pour cent du commerce maritime du pétrole et 8 pour cent du commerce mondial du gaz naturel liquéfié. Les compagnies maritimes internationales continuent de rediriger leurs navires autour du Cap de Bonne-Espérance, ce qui ajoute des coûts importants et des semaines de retard à la livraison des marchandises, et compromet en fin de compte le mouvement de la nourriture, du carburant et de l’aide humanitaire essentiels à travers le monde.
Que notre message soit désormais clair : nous appelons à la fin immédiate de ces attaques illégales et à la libération des navires et des équipages illégalement détenus. Les Houthis assumeront la responsabilité des conséquences s’ils continuent de menacer des vies humaines, l’économie mondiale et la libre circulation du commerce dans les voies navigables critiques de la région. Nous restons attachés à l’ordre international fondé sur des règles et sommes déterminés à tenir les acteurs malveillants pour responsables de leurs saisies et attaques illégales.
Le Hautpanel