La délégation congolaise du ministère de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières séjourne à Luanda capitale de la république d’ Angola, où elle prend part aux travaux de la réunion de la Commission bilatérale défense et de sécurité entre l’Angola et la République Démocratique du Congo.
Ces travaux de trois jours qui se dérouleront du 14 au 16 septembre 2020, à huis clos , à Luanda, permettront au deux pays, de signer plusieurs instruments juridiques dans le cadre d’un accord de coopération.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion ce lundi, le commandant général de la police nationale angolaise, le commissaire général Paulo de Almeida, a déclaré qu’”il s’observe de crimes et d’incidents le long de la frontière commune RDC –Angola , ce qui rend la situation préoccupante”.
Les problèmes d’immigration illégale, contrebande de carburant et de drogue, le trafic de médicaments, de diamants, d’êtres humains et le braconnage sont récurrents dans nos frontières communes. A cet effet, Il a estimé qu’il était important de prévenir ces pratiques criminelles le long des postes frontaliers, car, à son avis, elles peuvent affecter la stabilité politique, économique et sociale des deux États.
Du côté de la RDC, le porte-parole de la délégation, Luis d’Or Ngalamulume a souligné que son pays et l’Angola entretiennent une relation de longue date, qui doit être maintenue.
“Nous travaillons pour maintenir la sécurité à notre frontière, tant du côté angolais que du côté congolais”, a-t-il déclaré.
Il sied de signaler que la RDC et l’Angola partagent une frontière commune de 2.511 Km, donc la plus problématique et la plus longue de tous les pays frontaliers avec l’Angola.
Le Hautpanel