La prison centrale de Bunia, créée en 1945, fait face à des conditions de vie difficiles mardi 18 mars 2025 pour ses détenus.
Actuellement, elle héberge 2 326 personnes, dont 54 femmes, 88 mineurs et 15 bébés, bien au-delà de sa capacité d’accueil.
Ce surpeuplement engendre des problèmes de santé, notamment des maladies contagieuses telles que la tuberculose, la malaria et des infections diarrhéiques. En 2024, 45 cas de tuberculose ont été recensés.
Le centre de santé de la prison manque de produits pharmaceutiques, notamment après le pillage du dépôt central du CICR à Goma.
De plus, l’accès aux soins reste insuffisant, et le manque de matériel médical, comme les microscopes, aggrave la situation.
L’alimentation est un autre défi majeur, la prison n’ayant pas reçu de subvention de l’État depuis plusieurs années. Les dons des églises et des associations sont les principales sources d’approvisionnement.
Bien que la prison ait bénéficié d’une grâce présidentielle, le nombre de détenus libérés reste limité en raison des infractions graves commises. Malgré ces difficultés, le taux de mortalité a diminué dans l’établissement.