La Guinée-Bissau traverse une crise politique alors que le président Umaro Sissoco Embalo menace dimanche 2 mars 2025, d’expulser une mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cette mission, en collaboration avec l’ONU, vise à définir un cadre consensuel pour l’organisation des élections présidentielles et législatives.
Le mandat d’Embalo, débuté en 2020, est contesté. L’opposition estime qu’il aurait dû s’achever, tandis que la Cour suprême le fixe au 4 septembre.
Le président annonce que les élections ne se tiendront pas avant le 30 novembre, exacerbant les tensions.
La CEDEAO envoie une mission du 21 au 28 février pour tenter d’apaiser la situation. Cependant, face aux menaces d’Embalo, elle quitte prématurément Bissau le 1er mars.
Cette crise relance les craintes d’instabilité dans un pays habitué aux conflits politiques.
Dans le même temps, Embalo se rend à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine, soulevant des interrogations sur ses alliances diplomatiques.
Ancienne colonie portugaise, la Guinée-Bissau reste marquée par une instabilité chronique.