Des milliers des travailleurs américains sont désormais livrés au chômage, la pandémie de coronavirus a provoqué plus rapidement et plus profondément l’effondrement économique de la première puissance du monde.
En plus du fait de compter des centaines de milliers des morts et des millions des cas infectés par le coronavirus, les États-Unis sont en train d’être plongés dans une crise profonde jamais vue depuis la Grande Dépression.
En mars et avril derniers, plus de 20 millions d’emplois avaient été perdus anéantissant une décennie de gains d’emplois, et ont réduit l’économie américaine à un taux annualisé de 31,4% entre avril et juin.
Cependant, les États-Unis avaient annoncé des signes de reprise avec la récupération de 10,7 millions d’emplois perdus et le taux de chômage avait reculé à 8,4% après avoir atteint 14,7% en avril. Alors qu’avant la pandémie, le taux de chômage était de 3,5%.
Face à cette situation lamentable, Trump avait signé vers fin mars 2020, la loi CARES (Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security), avec un financement record de 2,2 billions de dollars. Mais cette somme a été vite épuisée alors que la pandémie se poursuit.
La loi CARES visait à amortir le cout économique de la pandémie en augmentant et en augmentant les allocations de chômage, en fournissant des paiements directs aux ménages et en offrant des prêts d’urgence aux petites entreprises suffisamment longtemps pour contenir le virus. Mais la majeure partie de cette aide a été évacuée de l’économie alors que la pandémie continue de faire rage, forçant certaines entreprises à réduire les effectifs qu’elles espéraient ramener.
Disney, American Airlines et Allstate licencieront des milliers de travailleurs à un moment où une nouvelle aide fédérale et un vaccin sont tous deux incertains. Cette crise va plus sévir dans les petites entreprises qui ont moins de ressources ou d’accès au capital pour survivre à la récession prolongée des coronavirus.
Disney a annoncé mardi qu’il licencierait 28000 travailleurs , tandis que American Airlines et United Airlines ont annoncé mercredi qu’elles licencieraient 21 000 travailleurs.
Les sociétés pétrolières ont également annoncé le licenciement des milliers de travailleurs comme Shell, Marathon et Halliburton.
Dans le secteur financier, l’assureur Allstate prévoit de limoger 3 800 travailleurs et la banque d’investissement de Wall Street Goldman Sachs prévoit aussi de supprimer 400 travailleurs.
La baisse de l’activité dans tous les secteurs de l’économie américaine qui est en récession, est la principale cause de ce limogeage en cascade.
Le Hautpanel