Depuis l’insurrection meurtrière du 06 janvier dernier, au Capitole américain, les États-Unis font face à une menace de terrorisme intérieur de plus en plus imminente.
Des milliers des soldats de la Garde nationale ont été déployés au Capitole et sécurisent les endroits clés autour de Washington, DC, pour l’investiture du président élu Joe Biden.
La garde nationale reste aux aguets face à cette menace terroriste. Un nouveau périmètre autour du Capitole a été installé, appelé la «zone verte», nom utilisé pour les zones sécurisées en Irak et à Kaboul.
Alors que les 50 autres capitoles d’États américains sont également visés par des menaces, la garde nationale a été envoyée pour renforcer la sécurité de ces lieux.
Des inquiétudes ont été soulevées au sein même de la garde nationale, concernant une attaque d’initié ou d’une autre menace de la part de membres du service impliqués dans la sécurisation de l’investiture du président élu Joe Biden , poussant ainsi , le FBI à renforcer le contrôle sur l’ensemble des 25.000 soldats de la Garde nationale qui arrivent à Washington pour la cérémonie.
Selon les médias américains, au moins un membre de la Garde nationale en Virginie, a été arrêté suite aux vives critiques de la réponse de la Garde aux manifestations de l’été dernier pour la justice raciale dans la ville, D.C. et les responsables du Pentagone avaient initialement cherché à minimiser son rôle dans la sécurité entourant l’inauguration.
Des centaines des gardes de les États-Unis ont afflué, en Juin dernier, vers Washington DC, à la demande du président américain Trump, malgré les refus des autorités locales.
Un hélicoptère de la Garde nationale a également plané au-dessus des manifestants, comme l’armée le fait aux insurgés à l’étranger en guise de démonstration de force, une mesure qui a suscité un examen et des réprimandes généralisés.
Après cela, alors que les responsables anticipaient les manifestations lorsque le Congrès se réunissait pour certifier la victoire électorale de Biden. Les responsables ont demandé et le Pentagone n’a approuvé que 340 gardes non armés pour aider la ville de Washington D.C à contrôler la circulation.
Les responsables de la défense ont déclaré que la police du Capitole avait refusé les offres d’aide de la Garde avant les émeutes.
Le Hautpanel
