L’USAID, l’agence fédérale des États-Unis pour le développement international, est censée utiliser des fonds publics pour améliorer les conditions de vie dans les pays en développement.
Cependant dimanche 3 février, son bilan soulève des préoccupations majeures. Depuis des années, l’agence finance des projets dont la pertinence et l’efficacité sont souvent remises en question.
Parmi les exemples les plus critiqués, on trouve 1,5 million de dollars alloués à la promotion de la diversité, de l’équité et de l’inclusion en Serbie, ainsi que 70 000 dollars pour la production d’une comédie musicale sur ces thèmes en Irlande.
L’USAID a également financé des initiatives comme un « opéra transgenre » en Colombie pour 47 000 dollars et 2,5 millions de dollars pour des véhicules électriques au Vietnam. Ces dépenses sont jugées par beaucoup comme étant déconnectées des besoins réels des populations locales.
Le problème ne s’arrête pas là. L’USAID finance aussi des projets controversés dans des zones de conflits, notamment des centaines de milliers de dollars pour des organisations liées à des groupes terroristes.
En Afghanistan, des millions de dollars ont été alloués à des projets d’irrigation et d’agriculture, qui ont indirectement soutenu la culture du pavot, utilisée pour la production de drogues contrôlées par les talibans.
Sous la présidence de Donald Trump, des efforts ont été entrepris pour réorienter ces financements et mettre un terme à ce gaspillage.
Les contribuables américains exigent désormais des réponses quant à la gestion de leurs impôts, et des mesures de transparence sont mises en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés de manière plus responsable.