En vertu de l’autorité qui m’est conférée en tant que président par la Constitution et les lois des États-Unis d’Amérique, il est ordonné par la présente, le mercredi 29 janvier :
Section 1. Objectif et politique
Les parents font confiance aux écoles américaines pour offrir une éducation rigoureuse et pour inculquer un respect patriotique envers notre nation et ses valeurs fondamentales. Cependant, ces dernières années, certains parents ont observé que des écoles endoctrinaient leurs enfants avec des idéologies radicales et anti-américaines, tout en limitant la surveillance parentale. Cela crée un environnement où les élèves sont forcés d’accepter ces idéologies sans possibilité de réflexion critique.
Dans certains cas, des enfants sont poussés à adopter des identités de victimes ou d’oppresseurs uniquement en raison de leur couleur de peau ou d’autres caractéristiques immuables. D’autres sont incités à remettre en question leur identité de genre, à se sentir étrangers à leur propre famille et à leur réalité. Ces pratiques sapent la pensée critique et entraînent division, confusion et méfiance, minant ainsi les bases de l’identité personnelle et de l’unité familiale.
Instiller des idéologies anti-américaines et subversives constitue une violation des droits civils et de l’autorité parentale. Par exemple, orienter les élèves vers des mutilations corporelles sans consentement parental ou permettre l’accès à des espaces réservés aux femmes pour des hommes transgenres enfreint plusieurs lois fédérales, telles que la loi FERPA et le titre IX.
Section 2. Définitions
Les définitions du décret « Défendre les femmes contre l’idéologie de genre » s’appliquent au présent décret. L’« idéologie d’équité discriminatoire » désigne des idéologies qui considèrent certains groupes comme intrinsèquement supérieurs ou inférieurs, selon des critères tels que la race, le sexe ou l’origine nationale. Cette idéologie peut promouvoir des discriminations et des stéréotypes contre des individus basés sur ces caractéristiques immuables.
Section 3. Mettre fin à la stratégie d’endoctrinement
Les secrétaires à l’Éducation, à la Défense, et à la Santé, en consultation avec le Procureur général, devront proposer une stratégie pour éliminer le financement fédéral des pratiques discriminatoires dans les écoles de la maternelle à la 12e année. Cette stratégie devra également protéger les droits parentaux, comme l’exige la FERPA et la PPRA.
Les agences devront s’assurer que les fonds fédéraux ne soient pas utilisés pour promouvoir des idéologies de genre ou discriminatoires, ni pour faciliter des transitions sociales non divulguées aux parents. Les procureurs devront également coordonner leurs efforts pour poursuivre les responsables des violations des lois concernant les mineurs et les droits parentaux.
Section 4. Rétablissement de la Commission 1776
La Commission 1776, créée sous le décret présidentiel 13958 de 2020, est rétablie pour promouvoir l’éducation patriotique. Cette commission aura pour objectif de promouvoir l’histoire de l’Amérique et de soutenir les célébrations du 250e anniversaire de l’indépendance en 2026.
Les membres de la commission seront des experts externes et auront pour mission de conseiller sur les moyens d’améliorer la connaissance de l’histoire américaine et de célébrer cet anniversaire majeur.
Section 5. Mesures supplémentaires d’éducation patriotique
Tous les organismes concernés devront surveiller le respect des lois garantissant que les établissements d’enseignement respectent les principes de l’éducation patriotique et ne participent pas à l’endoctrinement idéologique.
Article 6. Dispositions générales. a) Aucune disposition de la présente ordonnance ne doit être interprétée comme portant atteinte ou affectant de quelque manière que ce soit :
(i) l’autorité accordée par la loi à un département ou à un organisme exécutif, ou à son chef ; ou
(ii) les fonctions du Directeur du Bureau de la gestion et du budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.
(b) La présente ordonnance sera mise en œuvre conformément à la loi applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.
(c) La présente ordonnance n’a pas pour objet de créer et ne crée aucun droit ou avantage, substantiel ou procédural, exécutoire en droit ou en équité par toute partie à l’encontre des États-Unis, de ses départements, agences ou entités, de ses dirigeants, employés ou agents, ou de toute autre personne.