Aujourd’hui 20 janvier 2025, le président élu Donald Trump prête serment en tant que 47e président des États-Unis, marquant un événement historique en devenant le deuxième homme de l’histoire du pays à revenir dans le Bureau ovale après une pause. Cette investiture annonce une série d’actions, dont l’intention de signer une dizaine de décrets sur l’immigration, visant à défaire partiellement les règles et politiques instaurées sous l’administration Biden. Ces décrets sont attendus peu après la cérémonie du matin.
Trump commence sa journée avec un service religieux à Lafayette Square, accompagné de sa famille, avant de se rendre à la Maison Blanche vers 10 heures, heure locale. Là, il rencontre les Biden pour un thé, avant que le couple présidentiel ne quitte la résidence pour se rendre au Capitole, marquant le début officiel des cérémonies d’investiture. Ces événements s’inscrivent dans une période intense, qui a commencé le samedi précédent, lorsque l’ancien et le futur président rentrent à Washington. Trump et le vice-président élu JD Vance sont célébrés lors de réceptions et d’un rassemblement de victoire.
Les conditions étaient rudes ce lundi matin, avec un froid glacial forçant la prestation de serment à se tenir dans la rotonde du Capitole, loin des grandes foules habituelles. Cependant, l’importance symbolique de cet instant reste indéniable, un moment qui marque le début d’une nouvelle ère politique aux États-Unis.
Parallèlement, des tensions se profilent concernant les enquêtes en cours sur l’attaque du Capitole du 6 janvier. Le représentant Barry Loudermilk (R-Ga.), qui a supervisé les enquêtes menées par les républicains sur cette attaque, évoque la possibilité de convoquer les membres du comité restreint pour un interrogatoire, maintenant que les grâces accordées par l’ancien président Biden lors de ses dernières heures en fonction ne sont plus en vigueur. Certains républicains suggèrent de faire revenir ces membres afin qu’ils puissent répondre aux questions sans invoquer leur droit au cinquième amendement contre l’auto-incrimination.
La décision de Loudermilk dépendra de l’orientation que prendra l’enquête dans le nouveau Congrès. Le président de la Chambre, Mike Johnson (R-La.), a indiqué que la Chambre continuerait d’investiguer l’ancien comité restreint, bien que la forme exacte de cette enquête reste incertaine. Loudermilk pousse pour la création d’un nouveau comité restreint qui se concentrerait sur les actions de l’ancien comité, avec le soutien déclaré du président Trump.
Loudermilk souligne également l’importance de regarder ceux qui n’ont pas été graciés, notamment Cassidy Hutchinson, un témoin clé du comité spécial du 6 janvier. « Mon intention est de poursuivre pleinement et agressivement l’élimination des échecs du renseignement. Nous devons comprendre qui savait quoi et quand », déclare Loudermilk. Selon lui, un rapport de l’inspecteur général du FBI mentionne l’existence de 34 informateurs confidentiels infiltrés dans des groupes extrémistes, et la question reste de savoir pourquoi ces informations n’ont pas été utilisées plus efficacement.