L’ Agence centrale coréenne de presse de la Corée du Nord (KCNA) a confirmé ce mardi 16 juin 2020, l’information faisant état de l’explosion du bureau de Kaesong, juste au nord de la frontière sud-coréenne.
Selon la KCNA, les gens enragés voulaient forcer la racaille humaine et ceux qui ont abrité la racaille à payer cher leurs crimes, se référant aux transfuges nord-coréens qui ont envoyé des tracts de propagande avec des sentiments anti-Pyongyang à travers la frontière.
Les dépliants étaient généralement envoyés par ballon ou en bouteilles à travers le fleuve avec de la nourriture, des billets de 1 dollar, des mini radios et des clés USB contenant des informations sur la Corée du Sud. La Corée du Sud s’est engagée à intenter une action en justice contre les groupes de transfuges qui envoient de la propagande au-delà de la frontière.
L’agence de presse Yonhap du Sud a partagé des photos de fumée s’élevant d’un complexe de bâtiments où le premier bureau de liaison depuis la scission du pays en 1945 a ouvert ses portes en 2018.
Pour la conseillère en matière de sécurité nationale en Corée du Sud , Kim You-guen, l’explosion “avait brisé les attentes de tous ceux qui espèrent le développement des relations intercoréennes et une paix durable dans la péninsule”.
Avant de renchérir que : « Nous indiquons clairement que le Nord est entièrement responsable de toutes les conséquences que cela pourrait entraîner ».
Il sied de rappeler que l’état-major général de l’armée populaire coréenne (KPA) a publié mardi le rapport sur la situation à la frontière avec la Corée du Sud , en ces termes :
“Notre armée surveille de près la situation actuelle dans laquelle les relations nord-sud empirent et pire encore, et se préparant pleinement à fournir une garantie militaire sûre à toute mesure extérieure à prendre par le Parti et le gouvernement. Notre armée appliquera rapidement et complètement toutes les décisions et ordres du Parti et du gouvernement.
Nous avons accepté du Département du Front Uni du Comité central du Parti et des bras du département chargé des affaires avec l’ennemi un avis sur l’étude d’un plan d’action pour prendre des mesures pour faire avancer l’armée à nouveau dans les zones démilitarisées sous le nord – accord du sud, transformer la ligne de front en forteresse et intensifier encore la vigilance militaire contre le sud.”
Le Hautpanel