La Coalition au Pouvoir en République démocratique du Congo( RDC) , le Front commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement (CACH) a boycotté les assises du Centre interdiocésain, sur la réforme électorale efficiente en RDC, initié par le Centre d’Appui politologue Afrique – Caraïbes (CAPAC) de l’Université de Liège en Belgique.
Dès son ouverture lundi 24 août 2020, ce forum sur le consensus électoral organisé par un pays étranger, en l’occurrence la Belgique, n’a pas réussi à réunir toute la classe politique congolaise, ce qui a conduit à sa suspension un jour après.
Pour le Vice-président national de « Congo Avance », M. Georges Milumbu, la position du FCC et de l’UDPS face à ses assises est de nature à défendre la souveraineté de la RDC.
« Du fait de boycotter ensemble ce forum, c’est une façon d’émanciper davantage la RDC, parce que la RDC ne doit pas rester un éternel élève de la Belgique», a déclaré M. Milumbu, avant de souligner que « Le Congo ne doit pas être un lieu d’expérimentation, de certaines choses qui ne marchent pas en Belgique, le contexte congolais est très différent. Je salue cette décision acceptée par la coalition. Comme je l’ai toujours dit, que la stabilité de ce pays, l’unité de ce pays, et l’indépendance reposent sur cette coalition. »
Quant à l’appel de l’opposition sur des reformes, Georges Milumbu rappelle que ces genres d’assises n’ont pas fait avancer le pays.
Qu’est ce qu’ils attendent par reforme, s’est interrogé Georges Milumbu ? Avant d’affirmer que les reformes ont toujours eu lieu en RDC. Et les toutes récentes ont eu lieu en 2018, on a ajouté une plénière autour de la CENI, qu’est-ce que ça a changé ?
Le Congo a un problème du capital humain, pour preuve, une question technique est entre les mains des théologiens. Vous voyez déjà les problèmes, a expliqué Georges Milumbu.
Donc les opposants et ceux qui sont autour de ce forum, cherchent des positions, et des postes.
C’est pourquoi. Il avertit comme toujours le Chef de l’État. Si nous allons dans l’idée d’un certain quelconque dialogue en dehors des institutions, nous peuple, nous allons nous assumer, pour demander une transition sans le président actuel. Le contexte de Kabila n’est pas le même que de Félix pour échouer.
C’est pourquoi, ils doivent vivre , malgré dans une hypocrisie, avec leur coalition, pour que l’indépendance soit une réalité en RDC.
Le Vice-président de Congo Avance, est l’une des rares personnes de se dresser en avant plan pour la défense de la RDC, souligne-t-on.
Le Hautpanel