Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a exprimé ce dimanche 2 février son inquiétude face à la détérioration des relations entre l’Algérie et la France, affirmant que le dialogue politique entre les deux pays est quasiment interrompu.
Selon lui, les relations bilatérales doivent être relancées, mais il attend un signal clair du président Emmanuel Macron.
Les tensions se sont intensifiées depuis que la France a annoncé, en juillet, son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, un territoire disputé entre le Maroc et le Front Polisario, soutenu par Alger.
Tebboune souligne que seules les relations commerciales progressent, tandis que le dialogue politique reste au point mort. Il se dit favorable à une reprise des échanges, mais estime que l’initiative doit venir de la France.
Il appelle également à des déclarations fortes de la part du président Macron et des intellectuels français en faveur de l’amélioration des relations entre les deux nations.
Concernant l’écrivain Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis novembre, Tebboune précise qu’il est « d’abord Algérien » et qu’il bénéficie d’un suivi médical.
Il assure qu’il sera jugé selon les délais judiciaires impartis et qu’il reste en contact avec sa famille.