Les services de sécurité ont arrêté les présumés auteurs du “concert des cartouches” vécu la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 Juillet 2024 dernier à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Il s’agit d’un groupe hétérogène composé de 8 individus parmi eux des militaires indisciplinés, des faux Wazalendo et des collaborateurs civils, présentés avec des armes à feu, munitions et d’autres biens.
Dans son commentaire devant la presse à l’occasion de leur présentation, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin a fait découvrir que c’est cette bande qui a opéré de Magunga à Majengo en passant par Ndosho, Kyeshero, Katoyi, Kasika ou encore Mabanga-Nord, entraînant une panique sans nom dans le chef des habitants.
Et pour le Maire, c’est certes une désolation après près de trois mois de “maîtrise stricte de la situation sécuritaire”. Mais n’en déplaise, il appelle tous les citoyens à renseigner sur tout cas suspect pour faciliter la tâche aux services de sécurité enfin de démanteler tous les réseaux.
Quant aux “professionnels des armes” allant même jusqu’à entretenir un commerce des armes et munition au profit de l’insécurité, le Maire est formel :
“Nous demandons aux commandants de tous les échelons de bien gérer les matériels de guerre”, pour empêcher que les armes se retrouvent entre les mains des criminels. Et pour sceller le travail des forces, le Maire plaide à ce que “la justice utilise la dernière fermeté, la rigueur des rigueurs”.
De ce fait, déclare le Maire, l’on pourra se rassurer que les vies “de nos concitoyens” sont protégées car, “ça choque de perdre la vie d’un concitoyen”.
Chutant par la pertinente question des audiences publiques pour juger ces bandits, le Commissaire supérieur Faustin tend la main aux structures citoyennes : “Elles-mêmes savent que ça demande des moyens et savent où toquer pour avoir des moyens pour que se tiennent ces audiences” sensibilise-t-il, en précisant que leur tenue, c’est “le souhait le plus ardent”.
Le Hautpanel