Les discussions entre l’Ukraine et la Russie prennent fin ce lundi 02 juin 2025, à Istanbul, sans avancée majeure.
Organisée sous médiation turque, la rencontre dure un peu plus d’une heure. Le ministère turc des Affaires étrangères précise qu’il n’y a “pas de résultat négatif”, mais aucune entente concrète ne se dégage.
La Russie refuse de transmettre à l’avance son mémorandum de paix, malgré la demande de Kiev. Les deux parties restent donc éloignées sur leurs positions.
Cette nouvelle tentative de dialogue intervient au lendemain d’une attaque ukrainienne d’envergure. Des drones frappent quatre bases militaires russes jusqu’en Sibérie, endommageant plusieurs avions, dont des bombardiers stratégiques, selon les services ukrainiens.
Le président Volodymyr Zelensky insiste sur un cessez-le-feu total, le retour des prisonniers et des enfants ukrainiens déplacés.
Il appelle aussi à une rencontre directe avec Vladimir Poutine, mais le Kremlin repousse cette possibilité.
De son côté, Moscou refuse tout cessez-le-feu inconditionnel. Elle réclame que l’Ukraine renonce à intégrer l’Otan et abandonne cinq régions revendiquées par la Russie, ce que Kiev rejette fermement.
L’Ukraine demande aussi des garanties de sécurité concrètes, comme le soutien de l’Otan ou la présence militaire occidentale, ce que la Russie exclut totalement.
Parallèlement, l’ONU tire la sonnette d’alarme. Elle alerte sur l’urgence de soutenir les communautés rurales ukrainiennes, durement touchées par la guerre et les déplacements de population.