Les avocats de Harish Jagtani, le propriétaire de HJ Hospitals, contestent les accusations portées contre lui par le Conseil national de cyberdéfense (CNC), qui l’a arrêté et entendu depuis le 17 mars dernier.
Le cabinet Kibuka, qui défend Jagtani, annonce vendredi 21 mars 2025, que son client est interrogé par le CNC pour des faits dont la nature criminelle reste incertaine.
D’après des sources des services de sécurité et de renseignement, Harish Jagtani serait accusé de soutenir les rebelles du M23/AFC, notamment en leur fournissant de la nourriture et des médicaments.
La défense de l’homme d’affaires critique l’acharnement médiatique autour de cette affaire et met en garde contre la diffusion de nouvelles susceptibles de nuire à l’honneur de son client, qui bénéficie encore de la présomption d’innocence.
Elle rappelle aux médias qu’ils doivent respecter la législation relative à la liberté de la presse et au Code du numérique.
Harish Jagtani dirige non seulement l’un des plus grands hôpitaux de Kinshasa, HJ Hospitals, mais aussi plusieurs autres entreprises importantes en République Démocratique du Congo, telles que Serve Air-Sarl, Hilton Hôtel, et Suprême Automobile.