La Banque mondiale approuve mardi 3 juin 2025, un financement de 250 millions de dollars pour lancer la première phase du programme de développement d’Inga 3 en République démocratique du Congo (RDC).
Ce programme, qui s’inscrit dans une vision à long terme d’un milliard de dollars, vise à améliorer les conditions de vie d’environ 1,2 million de personnes dans le Kongo Central.
L’objectif est clair : poser les bases d’un développement durable autour du plus grand projet énergétique de la RDC. Inga 3 promet de produire entre 2 et 11 gigawatts d’électricité, grâce à l’exploitation du fleuve Congo.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Pacte national de l’énergie, qui ambitionne de porter le taux d’accès à l’électricité de 21 % à 62 % d’ici 2030.
La première phase cible les communautés locales. Elle prévoit la construction d’infrastructures prioritaires : accès à l’eau potable, électricité renouvelable, routes rurales, mais aussi des formations pour renforcer les compétences de la main-d’œuvre locale.
Ces investissements créent des emplois, améliorent le quotidien et redonnent espoir à des milliers de familles.
Le directeur de l’ADPI-RDC, Bob Mabiala, insiste sur l’importance d’une gouvernance solide et de l’implication des populations locales pour réussir ce projet.
La Banque mondiale, de son côté, accompagne la RDC avec un soutien technique et financier, en vue de finaliser les études et les préparatifs de la centrale.
Albert Zeufack, directeur pour la RDC à la Banque mondiale, déclare :
« Inga 3 est une chance historique de transformer les richesses naturelles de la RDC en croissance, emplois et développement humain. »
Avec ce premier pas concret, le pays ouvre une nouvelle page de son histoire énergétique, où les communautés locales deviennent les premières bénéficiaires d’un projet d’envergure nationale et continentale.