Dans la nuit du dimanche 02 février 2025, une nouvelle attaque meurtrière attribuée aux rebelles ADF (Allied Democratic Forces) a secoué le village de Ndimo Coton, situé dans le territoire d’Irumu, en province de l’Ituri.
Selon la CRDH (Convention pour le Respect des Droits de l’Homme), cette attaque a fait quatre morts, quatre blessés, et causé la destruction de plusieurs habitations par incendie.
Les habitants du village, sous le choc, expriment leur inquiétude face à l’inefficacité des forces de sécurité présentes sur place. “La population se demande si les autorités de l’État de siège, même au niveau central, se préoccupent réellement de leur sécurité.
Comment expliquer qu’en dépit de la présence des FARDC, de l’UPDF et des groupes d’autodéfense, les ADF parviennent à semer la terreur sans que les autorités ne puissent même rapporter une victoire contre l’ennemi ?” s’interroge Christopher Munyanderu, coordonnateur de la CRDH.
Le 1er février 2025, la CRDH a également publié un rapport alarmant concernant les violations des droits humains dans la chefferie de Babila Babombi, dans le territoire de Mambasa, à la frontière avec le Nord-Kivu.
Le rapport fait état de 1322 morts et de 103 disparus, victimes des exactions des rebelles ADF tout au long de l’année 2024.
Cette nouvelle attaque renforce les inquiétudes croissantes de la population face à la persistance de la violence dans cette région. Les autorités, tant locales que nationales, doivent prendre des mesures concrètes pour protéger les civils et mettre fin à l’escalade de cette barbarie.