Flèche empoisonnée , machette et canaux en l’air , signes d’engagement et d’adhésion au processus de paix lancé par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Près de 3.000 combattants membres du mouvement mystico-religieux CODECO basé à Lodjo, l’un de plus grand bastion en territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri, quittent volontiers la brousse, s’engagent à mettre fin aux hostilités grâce à la délégation envoyée par le Chef de l’État.
Floribert Ndjabu, chef de ladite délégation croit en l’engagement de ses frères et appelle le gouvernement à agir sans tarder au risque de retourner à la case de départ.
«Le gouvernement est appelé à mettre des moyens conséquents parce que si ils peuvent continuer à passer deux , trois, cinq ou six semaines dans la brousse, ils risquent de revenir encore à l’éternel recommencement donc , je lance un appel solennel à son excellence Monsieur le Président de la République pour que lui prenne vraiment toutes les dispositions requises pour que cette fois si nous ne pouvons plus faire manquer des moyens», a -t-il dit.
Avec cette vague de réédition, la paix semble être gagnée mais le Gouvernement de la République doit désormais respecter ses engagements envers ces milices qui déposent les armes.
Cette épineuse question a été au centre d’un échange entre le gouverneur de province et le comité provincial de sécurité au centre de coordination des opérations (CCO) , à la 32eme région militaire à Bunia. Occasion pour Jean Bamanisa d’appeler la population a plus de vigilance.
«La question de la sécurité, c’est une question de chaque foyer, de chaque citoyen , tout le monde avait été surpris de Bledu et Zekere , de la présence de ses éléments si près de la ville, nous devons être prudent» , a déclaré Jean Bamanisa.
Notons que le gouverneur de province croit à l’aboutissement de ce processus, il séjourne depuis mercredi 05 août à Kinshasa où il est invité pour discuter du processus de désarmement , démobilisation et réintégration (DDR ) en Ituri.
Le Hautpanel