John King de CNN critique les grâces de dernière minute de Biden envers sa famille : “Inconvenantes”
Aujourd’hui 21 janvier 2025, John King, journaliste chevronné de CNN, exprime sa désapprobation envers les grâces accordées par l’ancien président Joe Biden à plusieurs membres de sa famille lors de ses dernières heures à la Maison Blanche. Selon King, ces grâces sont “inconvenantes” et soulignent une mauvaise gestion de la fin de son mandat présidentiel.
Dans un commentaire diffusé sur CNN, King a rappelé un précédent similaire, celui de l’ancien président Bill Clinton, qui, à la fin de son mandat, avait gracié le milliardaire Marc Rich. Rich, un fugitif accusé de violations graves des sanctions américaines contre l’Iran et d’autres pays, avait été gracié par Clinton dans les dernières heures de son mandat. King a affirmé que de telles actions sont “tout simplement inconvenantes”. Selon lui, ces décisions de dernière minute manquent de transparence et ternissent l’héritage des présidents impliqués.
King a ajouté : “Si vous voulez le faire, ayez le courage de le faire à la lumière du jour et de l’expliquer au peuple américain.” Il a également souligné que de telles actions devraient être justifiées publiquement plutôt que d’être effectuées dans l’ombre, concluant que cela “laisse une tache sur son héritage.”
Les grâces de Biden, qui ont été accordées à plusieurs membres de sa famille – dont son frère James Biden, sa belle-sœur Sara Jones Biden, sa sœur Valerie Biden Owens, son beau-frère John T. Owens et son plus jeune frère, Francis Biden – ont eu lieu pendant que l’investiture du président élu Donald Trump se déroulait. Dans un communiqué, Biden a expliqué que ces membres de sa famille avaient été “l’objet d’attaques et de menaces incessantes”, ajoutant que ces attaques étaient “motivées uniquement par le désir de me faire du mal – la pire forme de politique partisane.”
Le président a précisé que les grâces ne constituaient pas une reconnaissance d’actes répréhensibles et que leur acceptation ne devait pas être interprétée comme un aveu de culpabilité. Les grâces couvrent des infractions non violentes commises entre le 1er janvier 2014 et le dernier dimanche de son mandat.
Ce geste intervient alors que plusieurs membres de la famille Biden ont déjà été impliqués dans des enquêtes, notamment une enquête sur les activités de son fils, Hunter Biden, en lien avec un trafic d’influence. Ces enquêtes ont conduit à des auditions au sein de la commission de surveillance et de responsabilité de la Chambre des représentants.
Le mois dernier, Biden a également accordé une grâce générale à son fils, ce qui a attiré des critiques bipartites. Cette décision était en contradiction avec ses précédentes déclarations, où il avait assuré qu’il ne prendrait jamais une telle décision.
Les grâces de Biden, et particulièrement celles accordées à sa famille, continuent de susciter des débats au sein du paysage politique américain. La manière dont ces décisions ont été prises, à la fin de son mandat, soulève des préoccupations sur la transparence et la gestion du pouvoir exécutif. Comme le souligne King, “si vous êtes le président des États-Unis, qui a dit que la malédiction de Donald Trump était qu’il ne respectait pas la démocratie et ne respectait pas les normes, ayez le courage de regarder le peuple américain dans les yeux et d’expliquer ce que vous faites.”
Le débat sur les grâces familiales de Biden et leur impact sur son héritage reste une question sensible dans le contexte politique actuel, et pourrait alimenter les discussions à venir sur la fin de son mandat et l’avenir de la politique américaine.