L’organisation mondiale de migration (OIM), grâce au fonds de de consolidation de la paix a mis en oeuvre un projet axé sur “le renforcement de la cohésion sociale et la confiance entre la population et les autorités à travers la police de proximité, le dialogue et revitalisation socio-économique dans la province du Kasaï.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de ce projet, une police de proximité sera installée pour la toute première fois à Tshikapa (Kasaï).
Le général, Ekuka Lipoko- Jean Romuald Romy, le commissaire divisionnaire adjoint et coordonnateur de la cellule de la Réforme au sein de la police, a au cours d’un entretien avec les journalistes et la société civile jeudi 25 mars 2021 , expliqué qu’étant donné que la population et les activistes des droits de l’Homme se plaignent de l’empiètement des droits de l’Homme par la police et de l’insécurité, une police de proximité est une des solutions.
“Étant conscients de cette demande maximale de sécurité formulée par la population, nous nous organisons pour décocher au maximum cette sécurité, et dans la recherche de la maximalisation de réalisation de besoins sécuritaires, nous transformons la police et nous cherchons par les voies et moyens pour aller vers une police meilleure ainsi que la formule que nous avons trouvé pour pouvoir tant soit peu arriver à réaliser des entendus de la population, c’est la police de proximité”, a martelé le général Ekuka Lipoko- Jean Romuald Romy.
Ce projet prévoit ,outre l’installation d’une police de proximité, la construction d’un commissariat et des sous commissariats aux standards internationaux ainsi que la formation de près de 200 policiers qui seront formés à Tshipuka, Mbuji Mayi dans 6 mois.
Et pour y parvenir, note ce général, la police a besoin d’être en partenariat avec la population et la société civile ainsi que les médias.
“Nous voudrions travailler en partenariat avec la population pour pouvoir chercher des solutions qui minent la société, nous ne voulons pas imposer des solutions. C’est pourquoi nous voudrions qu’il ait un partenariat avec la population et plus particulièrement avec la société civile, donc celles et ceux qui véhiculent les messages”, insiste t-il.
Il a de ce fait appelé la société civile de faire confiance en la police pour qu’ensemble ce projet puisse donner des bons fruits.
Le Hautpanel