Dans la forêt d’Embobut, au nord de la vallée du Rift, les Sengwer luttent pour préserver leur mode de vie. Chasseurs-cueilleurs depuis des générations, ils vivent en harmonie avec la nature.
Pourtant, le gouvernement kényan les accuse de dégrader l’environnement et ordonne leur expulsion dimanche 3 février.
Depuis plusieurs années, des familles sengwer subissent des évictions forcées. Sous prétexte de conservation, les autorités détruisent leurs maisons et les chassent.
La communauté dénonce une injustice : selon eux, des agents de l’État incendient volontairement leurs habitations. Les Sengwer refusent de partir, affirmant être les véritables protecteurs de la forêt.
Cette situation pose une question : la protection de l’environnement justifie-t-elle la destruction d’un peuple ? Les Sengwer demandent la reconnaissance de leurs droits et une approche plus inclusive.
Face à l’indifférence des autorités, des organisations de défense des droits humains s’engagent pour eux.
Aujourd’hui, le combat des Sengwer reflète celui de nombreux peuples autochtones. Entre oppression et résistance, ils luttent pour préserver leur identité.