Garantir l’accès aux services de base, améliorer la desserte en eau et en électricité, priorité du Gouvernement de la République Démocratique du Congo.
Le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, a reçu jeudi 18 juillet, Ted Lwamba, Ministre des ressources hydrauliques et électricité, au cours d’un briefing presse sur la Radiotélévision nationale Congolaise (RTNC).
Le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité a souligné que la RDC n’exporte plus d’électricité, alors que le Congo-Kinshasa exportait vers les années 1980 son électricité vers l’étranger via la ligne Inga-Shaba.
« Il est vrai que l’histoire de la production d’électricité en RDC s’est arrêtée en 1982. Depuis Inga 2, il n’y a plus eu de projets. Ce qui est intéressant, c’est qu’à l’époque, cette production d’électricité suffisait à répondre aux besoins. La Gecamines, à son apogée, pouvait consommer 500 mégawatts et le surplus était exporté via la ligne Inga-Shaba vers d’autres pays. Puis en 1997, avec la libéralisation du secteur minier, la donne a changé. La consommation et la demande en électricité ont explosé et nous avons réalisé que nous n’avions pas libéralisé le secteur de l’électricité en même temps que le secteur minier », a révélé Teddy Lwamba.
« Nous avons été rapidement dépassés par les événements. En 2014, nous avons enfin libéralisé le secteur, mais malheureusement, il rencontre encore quelques difficultés. Aujourd’hui, nous n’exportons plus rien, nous importons…», a ajouté le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité.
Et d’ajouter : « La Zambie d’hier qui recevait l’électricité de chez nous et aujourd’hui celui qui injecte 250 mégawatts en RDC qui appuie le secteur minier. Et la génération de la richesse de ces 250 mégawatts génère 8 milliards sur notre PIB c’est-à-dire si nous n’avons pas ça l’économie va tousser, c’est à dire nous devons faire très vite pour que nous ayons la production interne pour prendre ce monopole-là ».
En outre, la RDC envisage de combler ce déficit énergétique avec neuf nouveaux sites de production qui devraient générer 2500 mégawatts supplémentaires d’ici quelques années.
« Nous sommes un pays à vocation d’exportation […] nous prenons notre responsabilité pour que nous puissions investir sensiblement dans ce secteur, c’est pour cela vous avez vu que j’ai parlé de 9 sites qui vont nous générer 2500 mégawatts qui vont résorber ce déficit », a souligné le ministre Ted Lwamba.
Le Hautpanel