Au 25 avril 2025, plusieurs épidémies continuent de toucher différentes régions de la République Démocratique du Congo.
L’épidémie d’anthrax débute le 22 mars 2025 dans le parc des Virunga, secteur du lac Édouard, et affecte les zones de santé de Binza et de Lubero.
Du côté animal, un cas suspect non confirmé est enregistré entre la semaine 16 et le 25 avril. Chez les humains, six nouveaux cas suspects apparaissent durant cette même période, portant le total à quatorze cas suspects, dont un décès signalé dans la zone de santé de Lubero. La majorité des cas provient des zones sous contrôle de l’AFC/M23.
En réponse, les équipes de riposte ont traité dix buffles dont six carcasses enfouies, deux incinérées et deux en décomposition avancée.
Concernant les hippopotames, cinquante-trois carcasses sont enfouies à Lulimbi, le long de la rivière Ishasha, et vingt-deux carcasses supplémentaires sont enfouies dans le secteur lac, en attente de mise à jour complète.
Concernant le Mpox, pour la seule semaine 16 de 2025, 2 693 cas suspects sont notifiés ainsi que neuf décès suspects.
Deux cent cinquante-deux cas sont confirmés positifs. Depuis le début de l’année 2024, la RDC recense 101 228 cas suspects, 1 763 décès et 20 279 cas confirmés, avec un taux de létalité compris entre 0,33 % et 1,74 %.
La campagne de vaccination contre le Mpox a permis à 521 048 personnes de recevoir une première dose.
Les autorités poursuivent les démarches pour acquérir de nouvelles doses et continuent la vaccination ciblée dans cinq zones de santé de Kinshasa : Bumbu, Kalamu 2, Lingwala, Limete et Nsele.
Le choléra, quant à lui, cause plusieurs décès parmi les militaires transférés du camp MURA vers le camp BAHUMA, où une épidémie reste active. Au 25 avril, la situation recense sept cas actifs, dont un issu directement du camp MURA.
Durant la semaine 16, 752 cas et huit décès sont enregistrés. Depuis janvier 2025, 18 385 cas et 364 décès sont signalés, avec un taux de létalité de 2 %.
Douze provinces sont touchées sur les vingt-six du pays, avec une forte concentration dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Haut-Katanga, le Tanganyika et la Tshopo.
Le taux de vaccination reste faible dans certaines zones comme Kalemie, Moba et Nyemba où seulement 5,37 % des malades ont été vaccinés. À Goma, 52 000 doses sont disponibles pour une prochaine campagne de vaccination.
Enfin, dans la province de la Tshopo, les événements indésirables liés aux ripostes montrent une légère amélioration.
Les échantillons envoyés le 26 mars révèlent 140 cas notifiés contre 161 précédemment, avec trois décès parmi les cas suspects, soit un taux de létalité de 6 %.
Vingt-deux échantillons supplémentaires sont prélevés, en situation de pré-rupture de matériel de test, et quatorze zones de santé sur vingt-trois transmettent leurs données.