L’ancien président français Nicolas Sarkozy, est accusé d’association de malfaiteurs, dans une enquête sur le présumé financement Libyen de sa campagne électorale à la présidentielle de 2007.
L’AFP souligne que le parquet financier national, lui a confirmé vendredi 16 octobre 2020, cette information contre l’ancien président français.
« L’ancien chef de l’État français Nicolas Sarkozy a été inculpé à l’issue de quatre jours d’audition pour “association de malfaiteurs” dans l’enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle en 2007, a appris l’AFP auprès du Parquet national financier ».
En 2011, le fils de Kadhafi, Saif al-Islam Kadhafi, a déclaré à Euronews que Sarkozy devait “rembourser à la Libye l’argent qu’il avait pris pour sa campagne électorale”. Et c’est en 2013 que la France va ouvrir une enquête sur les allégations selon lesquelles Sarkozy aurait reçu des millions d’euros des caisses de l’État libyen pour financer sa campagne présidentielle de 2007.
L’ancien chef de l’État français, Nicolas Sarkozy avait déjà été mis en examen en mars 2018 pour “corruption passive”, “recel de détournement de fonds publics” et “financement illégal de campagne”. Il avait également été placé sous contrôle judiciaire toujours dans le cadre de cette affaire du “financement libyen”, a poursuivi l’AFP.
A noter que le défunt dirigeant Libyen, Mouammar Kadhafi, aurait financé à hauteur de 50 millions d’euros, la campagne électorale de Nicolas Sarkozy à la suite d’une rencontre entre les deux hommes en octobre 2005.
Mais Sarkozy se voit toujours innocent dans cette affaire, car dans une publication faite ce vendredi, il affirme qu’«Après quatre jours d’interrogatoire, au cours desquels j’ai répondu à toutes les questions qui m’étaient posées sans difficulté, mon innocence est à nouveau violée par une décision qui ne repose sur aucune preuve de financement illicite».
« Par respect pour l’institution judiciaire et pour le secret de l’instruction, je ne peux helas, produire, comme je n’en avais l’intention, les 120 pages du procès-verbal de mon audition qui auraient permis de montrer la réalité et la force des preuves ainsi apportées », a déclaré Sarkozy, avant de poursuivre « Les Français doivent savoir que je suis innocent de ce dont on m’accuse en apportant un crédit invraisemblable aux déclarations d’assassins, d’escrocs notoires et de faux témoins.»
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