Le Burkina Faso a pris une option claire pour renforcer sa souveraineté et poursuivre son chemin dans l’autodétermination de son peuple. C’est dans cette vision que le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a présidé mercredi 21 août 2024, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation, selon le ministre d’Etat, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel Ouedraogo.
Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un avant-projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution en ses articles 34 et 147. En ce qui concerne l’article 34 de la Constitution, il s’agit de l’alinéa 4 relatif à la devise de notre pays ‘’Unité-Progrès-Justice’’, qui sera modifié. « Le projet de loi constitutionnelle vise à modifier cette disposition et consacrer dorénavant, ‘’La Patrie ou la Mort, nous vaincrons’’, comme devise du Burkina Faso », a indiqué le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue BAYALA. Il a soutenu que ce changement vise à renforcer le sentiment patriotique d’une part, et d’autre part à faire revivre la flamme de l’engagement citoyen, cette même flamme qui éclaire la marche du peuple vers l’horizon du bonheur.
La deuxième modification concerne l’article 147 qui disposait que les accords qui consacrent une Fédération, une Confédération ou l’entrée du Burkina Faso dans une Union d’Etats au plan africain ne pouvait être approuvée que par un référendum du peuple. « Tout en maintenant l’approbation par référendum du peuple parce que la souveraineté nationale est au peuple qui l’exerce, il a été nécessaire d’y adjoindre un alinéa qui permet, en fonction des circonstances, de l’urgence et des cas de force majeure, et après avis du Conseil constitutionnel de bien vouloir y procéder, à l’approbation de ces accords qui consacre une fédération, une confédération par la voie législative », a expliqué le ministre Bayala.
Le Hautpanel