Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) affirme que l’héritage de l’administration Biden est imprégné du sang des Palestiniens et d’un nombre incalculable de prisonniers israéliens. Le CAIR déclare que le président américain Joe Biden ne mérite « aucun crédit » pour l’accord de cessez-le-feu à Gaza, soulignant qu’il aurait dû imposer cet accord plus tôt pour éviter de nombreuses pertes humaines.
Dans un communiqué du 16 janvier 2025, le directeur exécutif national du CAIR, Nihad Awad, déclare : « Nous saluons cet accord de cessez-le-feu tant attendu, que le président Biden aurait dû forcer Netanyahu à accepter il y a plus d’un an au lieu de financer inutilement tant de morts et de destructions. »
Il ajoute que le président Biden et son équipe de politique étrangère, qui ont échoué, ne méritent aucun crédit pour cet accord tardif. « Au lieu d’utiliser l’influence des États-Unis pour obtenir cet accord il y a longtemps, ils ont passé plus d’un an à violer la loi américaine et à se moquer du droit international en utilisant des milliards de dollars des contribuables américains pour financer les crimes de guerre du gouvernement israélien et priver le peuple américain de services essentiels. »
Le CAIR appelle la Cour pénale internationale (CPI) à poursuivre les affaires de crimes de guerre contre le Premier ministre israélien Netanyahu et d’autres responsables du génocide.
L’organisation à but non lucratif félicite également l’ex-président Donald Trump, qu’elle dit avoir fait pression sur Israël pour parvenir à l’accord de cessez-le-feu.
« Nous exhortons la nouvelle administration Trump à s’assurer que le gouvernement israélien ne sabote pas cet accord de cessez-le-feu, et nous incitons également l’administration à poursuivre la fin de l’occupation afin qu’une paix juste et durable puisse prévaloir dans toute la région », conclut le CAIR.