Le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, fait face à des sanctions imposées par l’Union européenne ce jeudi 6 février à l’approche des élections du 9 février, en raison des tensions ethniques dans le nord du Kosovo, où une majorité serbe réside.
Ces sanctions ont conduit à la suspension de projets cruciaux, tels que la rénovation du cinéma Lumbardhi à Prizren, ainsi qu’à des restrictions économiques affectant des initiatives vitales, comme une station d’épuration de 70 millions d’euros.
Ces blocages paralysent des projets d’une valeur totale de plus de 150 millions d’euros.
Malgré les efforts de Pristina pour minimiser l’impact des sanctions, la situation devient de plus en plus difficile pour la population du Kosovo, l’un des pays les plus pauvres d’Europe.
Les tensions se renforcent à l’approche des élections, et la politique de Kurti envers la Serbie est de plus en plus contestée. Les électeurs se préoccupent de l’isolement international du pays et de son avenir.
Les sanctions de l’UE ne seront levées qu’avec la désescalade des tensions, mais la situation reste figée. Les citoyens, comme le retraité serbe Dragoljub Ivic, subissent les effets collatéraux des décisions politiques, qui affectent leur quotidien.
De plus, les sanctions ont un impact sur l’environnement, comme l’illustrent les eaux usées non traitées à Pristina, un problème qui compromet la construction d’une station d’épuration promise par l’UE.