Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire(ESU), Thomas Luhaka a interdit aux chefs d’établissements publics de son institution de contracter le crédit bancaire sans son avale , au cours d’une réunion qu’il a présidée mercredi à Kinshasa avec le conseil d’administration et les chefs d’établissement.
Selon le ministre, certains chefs d’établissements publics s’adressent directement aux institutions bancaires pour solliciter l’octroi d’un crédit sans informer le conseil d’administration de leur ressort , encore moins sans l’avis favorable de la tutelle, conformément aux prescrits de l’article 7 chap. 28 du vade-mecum du gestionnaire d’une institution supérieure et universitaire.
Pour lui, cette pratique est contraire à la bonne gouvernance dans la mesure où, elle constitue une entorse grave à l’acte d’engagement éthique auquel chacun a individuellement adhéré. Elle met aussi en danger l’existence de l’établissement dans l’hypothèse d’une incapacité de remboursement du crédit.
Il les a invités, sous peine de sanction sévère, au respect strict des prescrits du vade-mecum du gestionnaire en matière du crédit. A ce sujet, a-t-il dit, est « prohibé » toute procédure qui consiste à utiliser les anciennes autorisations pour les besoins actuels ou futurs.
Auparavant, le ministre Thomas Luhaka a instruit les chefs d’établissements qui auraient sollicité le crédit bancaire sans l’avis favorable de la tutelle depuis septembre 2019 à ce jour, de déposer à la cellule financière de son cabinet, les dossiers complets de demande de crédit dans trois jours.
Le Hautpanel