Dans la nuit de dimanche 2 février à lundi 3 février, plusieurs sites énergétiques en Russie prennent feu après une attaque de dizaines de drones ukrainiens, une escalade de plus dans le conflit entre les deux pays.
Les autorités russes annoncent avoir intercepté et détruit soixante-dix drones, qui ont survolé six régions du pays, notamment Rostov et Volgograd, dans le sud-ouest.
L’Ukraine intensifie ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes, une stratégie qualifiée de réponse légitime aux bombardements constants de la Russie sur ses villes et infrastructures.
L’attaque sur la région de Volgograd a causé un incendie dans une raffinerie de pétrole, bien que les autorités locales affirment qu’aucune victime n’est à déplorer.
En parallèle, Moscou connaît une tragédie. Une explosion survenue dans un complexe résidentiel de luxe tue une personne et en blesse quatre autres, dont Armen Sarkissian, un séparatiste ukrainien.
Ce dernier, accusé par l’Ukraine d’avoir soutenu l’offensive russe, fait partie des blessés. La cause de l’explosion demeure floue, mais les autorités russes promettent de mener une enquête.
Sur le front intérieur, l’Ukraine est confrontée à une situation tendue avec son propre personnel militaire. Le chef d’état-major de l’armée ukrainienne annonce l’ouverture d’une enquête après trois incidents violents survenus dans des centres de recrutement, dont le meurtre d’un recruteur et l’explosion de deux bombes.
La mobilisation en cours suscite un vif débat dans un pays déjà épuisé par près de trois ans de combats.
Alors que la guerre continue de faire rage, des discussions diplomatiques ont également lieu. Le président américain Donald Trump rapporte que les négociations entre les États-Unis, la Russie et l’Ukraine se déroulent “plutôt bien”. Cependant, les attentes restent mesurées quant à la possibilité d’un règlement rapide du conflit.