Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange comparait ce lundi 07 septembre 2020, dans un tribunal de Londres où il fait face à 18 chefs d’accusations selon la loi américaine sur l’espionnage pour la publication en 2010 de 500 000 dossiers secrets détaillant des aspects des campagnes militaires américaines en Afghanistan et en Irak.
L’AFP rapporte que Assange est apparu sur le banc des accusés vêtu d’un costume sombre et d’une cravate marron, la première fois qu’il a été vu en public depuis la première partie de l’audience en février.
Assange a parlé pour confirmer son nom et sa date de naissance et a déclaré qu’il consentait à l’extradition.
Les Etats-Unis affirment qu’Assange a aidé l’analyste du renseignement Chelsea Manning à voler les documents avant d’exposer imprudemment des sources confidentielles à travers le monde.
S’il est reconnu coupable, il pourrait être emprisonné jusqu’à 175 ans.
Selon la source, John Rees, de la campagne Don’t Extradite Assange a déclaré que ” Toute décision en faveur de l’extradition est “presque certaine” de faire l’objet d’un appel par les perdants”.
Par ailleurs, quelques partisans de Julian Assange ont manifesté devant un le tribunal de Londres, tout en appelant le fondateur de WikiLeaks à ne pas être extradé vers les États-Unis pour avoir divulgué des secrets sur les guerres en Irak et en Afghanistan.
Cette manifestation d’Assange a reçu le soutien de la reine du punk de la mode Vivienne Westwood qui a déclaré que l’ancien hacker «faisait la lumière sur toute la corruption dans le monde».
Plusieurs pancartes brandies indiquant “N’extradez pas Assange” et “le journalisme n’est pas un crime!” ont été brandies devant la salle d’audience à Old Bailey ce lundi.
Notons que la partenaire d’Assange, Stella Moris, avait présenté une pétition de 80000 personnes s’opposant à son extradition au bureau de Downing Street du Premier ministre Boris Johnson.
Le Hautpanel