Le Royaume-Uni et les États-Unis ont signé un protocole d’accord qui les verra travailler ensemble pour développer des tests pour les modèles d’Intelligence Artificielle les plus avancés, a appris lehautpanel.com d’un communiqué du gouvernement britannique.
Le Royaume-Uni et les États-Unis ont signé, lundi 1er avril 2024, un protocole d’accord (MOU) qui les verra travailler ensemble pour développer des tests pour les modèles d’intelligence artificielle (IA) les plus avancés, donnant suite aux engagements pris lors du dernier Sommet sur la sécurité de l’IA en Novembre dernier.
Signé par la secrétaire d’Etat britannique à la Technologie Michelle Donelan et la secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo, le partenariat verra les deux pays travailler à aligner leurs approches scientifiques et travailler en étroite collaboration pour accélérer et itérer rapidement des suites robustes d’évaluations pour les modèles, systèmes et agents d’IA.
Les instituts de sécurité de l’IA du Royaume-Uni et des États-Unis ont élaboré des plans visant à élaborer une approche commune des tests de sécurité de l’IA et à partager leurs capacités pour garantir que ces risques puissent être traités efficacement. Ils ont l’intention d’effectuer au moins un exercice de test conjoint sur un modèle accessible au public. Ils entendent également puiser dans un vivier collectif d’expertise en explorant les échanges de personnel entre les instituts.
Le partenariat prendra effet immédiatement et vise à permettre aux deux organisations de travailler en toute transparence. L’IA continue de se développer rapidement, et les deux gouvernements reconnaissent la nécessité d’agir dès maintenant pour garantir une approche commune de la sécurité de l’IA, capable de suivre le rythme des risques émergents de la technologie. Alors que les pays renforcent leur partenariat sur la sécurité de l’IA, ils se sont également engagés à développer des partenariats similaires avec d’autres pays pour promouvoir la sécurité de l’IA à travers le monde.
La secrétaire d’État britannique chargée de la Science, de l’Innovation et de la Technologie, Michelle Donelan, a déclaré :
“Cet accord représente un moment historique, alors que le Royaume-Uni et les États-Unis approfondissent leur relation privilégiée et durable pour relever le défi technologique déterminant de notre génération.
Nous avons toujours été clairs sur le fait qu’assurer le développement sûr de l’IA est un problème mondial partagé. Ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pourrons affronter de front les risques liés à la technologie et exploiter son énorme potentiel pour nous aider tous à vivre plus facilement et en meilleure santé.
Le travail de nos deux pays pour faire progresser la sécurité de l’IA renforcera les fondations que nous avons posées à Bletchley Park en novembre, et je suis convaincu que notre expertise commune continuera d’ouvrir la voie aux pays qui exploitent les énormes avantages de l’IA en toute sécurité et de manière responsable”.
La secrétaire au Commerce des États-Unis, Gina Raimondo, a déclaré :
“L’IA est la technologie déterminante de notre génération. Ce partenariat va accélérer le travail de nos deux instituts sur l’ensemble des risques, qu’il s’agisse de notre sécurité nationale ou de notre société dans son ensemble. Notre partenariat montre clairement que nous ne fuyons pas ces préoccupations, mais que nous les affrontons. Grâce à notre collaboration, nos instituts acquerront une meilleure compréhension des systèmes d’IA, mèneront des évaluations plus robustes et publieront des orientations plus rigoureuses.
En travaillant ensemble, nous renforçons la relation spéciale de longue date entre les États-Unis et le Royaume-Uni et jetons les bases pour garantir la sécurité de l’IA, aujourd’hui et à l’avenir.”
Le Royaume-Uni et les États-Unis ont toujours clairement indiqué que garantir le développement sûr de l’IA était une question mondiale commune. Reflétant l’importance d’une collaboration internationale continue, l’annonce d’aujourd’hui verra également les deux pays partager des informations vitales sur les capacités et les risques associés aux modèles et systèmes d’IA, ainsi que sur la recherche technique fondamentale sur la sûreté et la sécurité de l’IA. Cela contribuera à étayer une approche commune des tests de sécurité de l’IA, permettant aux chercheurs des deux côtés de l’Atlantique, et du monde entier, de se regrouper autour d’une base scientifique commune.
Le Hautpanel