Le Directeur de la Direction des études, statistiques et communication (DESCOM), Laurent Mabiala Umba, s’est réjoui de l’engagement exceptionnel des contribuables de la direction des grandes entreprises (DGE), des centres d’ impôts de Kinshasa (CDI) et du centre d’impôts synthétiques (CIS/Gombe) qui se sont déplacés en masse pour s’acquitter de leurs obligations fiscales au siège de la direction urbaine des impôts de Kinshasa (DUIK), situé sur la 6e rue Limete Résidentiel.
Ces contribuables répondaient à leurs obligations dans le cadre de l’échéance du 30 avril 2020 revenus 2019 , de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP).
Le directeur Mabiala a, devant la presse justifié l’engagement des contribuables par l’application de la nouvelle politique communicationnelle instaurée par la haute direction de la DGI, avant de saluer le nationalisme fiscal qui prend corps au sein de la société congolaise.
Il a donné quelques précisions techniques en ce qui concerne les impôts spontanés notamment : l’Impôt professionnel sur les rémunérations (IPR) et la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), dont l’échéance intervient le 15 de chaque mois.
Pour lui, la TVA a connu quelques difficultés liées à la consommation en cette période de confinement , tandis que pour l’IPR , son meilleur comportement dans la mesure où il a réalisé près de 40 milliards de Francs congolais, le mois précédent .
En ce qui concerne l’IBP dont l’échéance tombe le 30 avril 2020, les contribuables ont déclaré les bénéfices sur les revenus réalisés au cours de l’année 2019.
Il a souligné que l’année 2019, n’a pas été bonne pour le secteur minier congolais alors que ce secteur pourvoyeur des recettes pour le trésor public intervient à hauteur de 70% dans l’économie congolaise. Il a signalé que ce secteur a connu une chute de taux de ses minerais.
Pour le directeur Mabiala, ce qui importe cette année c’est le nombre des déclarations qui seront enregistrées car la valeur déclarée ne sera pas meilleure par rapport à l’année 2019.
Il a loué le patriotisme fiscal affiché publiquement par les contribuables décidés à donner à l’État les moyens de sa politique selon la capacité contributive de chacun soulignant que c’est dans le malheur que l’on se serre les coudes.
Le Hautpanel