Le transport en commun dans la ville de Kinshasa est devenu un véritable calvaire, mieux un casse-tête pour les piétons qui veulent se rendre dans une autre commune.
L’année dernière, c’était les demi-terrains qui étaient en vogue, mais aujourd’hui, on constate les embouteillages monstres, le passage même des motos est quasi impossible.
Sur un tronçon routier d’un kilomètre, les passagers peuvent mettre une heure si pas deux heures simplement à cause des embouteillages.
Dans la matinée de ce lundi, les journalistes du Hautpanel ont interviewé des piétons au cours de leur périple.
« Nous souffrons, nous ne comprenons pas ce qui se passe, moi j’ai quitté Kisenso tôt le matin, mais par manque de transport me voici à la 16 eme rue en train de faire le pied et je dois me rendre jusqu’à Kinsunka pour travailler», a lâché un passant interviewé qui a gardé l’anonymat.
Certains pointent du doigt le gouvernement de la république suite à la difficulté de transport. « Où sont des bus Transco qu’on nous a présenté à la télévision, où sont –ils ? Nous ne comprenons pas notre gouvernement, ils veulent que la population puisse souffrir ou quoi, moi, j’ai quitté Pascal jusqu’ici à la 16eme rue à pied, trouvez-vous cela normal ? » Note un notre piéton.
Les bouchons sont créés par les mauvais conducteurs principalement, les motards et la police de roulage. Les policiers rançonnent les conducteurs des taxis, des motos et taxi-bus au vu et au su de tous.
La dernière fois, le commissaire divisionnaire de la police de la ville de Kinshasa, Général Sylvano Kasongo a, lui-même tendu un piège aux policiers rançonneurs. Et il a vu des choses pratiquées par les policiers en uniforme en plein service.
Les bus de Transco ( Transport au Congo) ont été mis en circulation en quantité insuffisante, et pourtant cette entreprise publique vient d’acquérir de nouveaux bus pour remédier à cette situation.
Les Kinois ont cru que les sauts-de-mouton resoudraient le problème des embouteillages à Kinshasa mais le chemin est encore long. Si l’on veut que les choses marchent, le gouvernement doit s’employer pour créer des artères secondaires qui relient d’autres communes.
Le gouvernement de la république doit également augmenter le nombre des bus en circulation sur l’étendue de la ville province de Kinshasa.
Kinshasa est à ce jour, la seule ville où vous pouvez avoir l’argent de transport mais vous ne trouvez pas le transport et vous êtes obligés de faire le pied.
Le Hautpanel