Le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) aggrave la situation sanitaire et multiplie les risques de propagation de maladies graves ce vendredi 7 février.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur la montée des cas de choléra, de paludisme, de tuberculose et du virus de la variole simienne.
Les combats entre les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, et les forces armées congolaises, perturbent gravement les services de santé et d’eau dans la région.
En janvier, l’OMS a rapporté 600 cas suspects de choléra et 14 décès dans la province du Nord-Kivu, en raison de l’interruption de l’approvisionnement en eau.
La guerre complique également le déploiement des vaccins contre la variole simienne.
À Goma, la capitale régionale, 90 % des patients ont fui les unités d’isolement, et les programmes de vaccination ont été suspendus pendant plusieurs jours.
Bien que les programmes de vaccination aient repris partiellement, la situation reste tendue et incertaine. Les hôpitaux et les morgues débordent, avec plus de 3 000 blessés et plus de 800 morts enregistrés dans les récents combats.
L’OMS continue de suivre de près la situation en RDC, qui demeure une crise humanitaire majeure.