Les États Unis veulent limiter le développement de l’armement nucléaire iranien, c’est dans ce cadre que l’Administration Trump s’active auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour obtenir la prolongation des sanctions contre l’Iran sur l’accord nucléaire de 2015.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré mercredi que Trump lui avait ordonné de déclencher un “snapback” un retour de toutes les sanctions américaines contre l’Iran au Conseil de sécurité de l’ONU à New York jeudi, après que le conseil eut rejeté la proposition de Washington d’étendre l’embargo sur les armes contre Téhéran.
Le département d’État a déclaré mercredi que le secrétaire Mike Pompeo se rendrait à l’ONU à New York du 20 au 21 août pour informer l’organisme que les États-Unis commenceraient le processus de restauration des sanctions contre l’Iran, alors que le Conseil de sécurité eut rejeté vendredi dernier un effort des États-Unis pour prolonger un embargo contre l’Iran sur les armes .
Pour Washington, l’objectif visé est de forcer Téhéran à trouver un accord plus large qui limite plus strictement son travail nucléaire, freine son programme de missiles balistiques et met fin à ses guerres régionales par procuration. Mais l’Iran a rejeté toute idée de se mettre sur la table pour discuter tant que les sanctions américaines resteront en place.
Ce jeudi 20 août 2020, Mike Pompeo a expliqué que « L’administration précédente n’a laissé aucun doute sur la capacité des États-Unis à annuler les sanctions contre l’Iran. C’est ce que nous avons l’intention de faire», a-t-il dit. Avant de rajouter “Comme le président Donald Trump dit, nous ne continuerons pas sur une voie dont la fin prévisible est plus de violence, de terreur et un Iran armé nucléaire”.
Pour rappel, les tensions entre les États-Unis et l’Iran ont atteint des proportions inquiétantes en janvier dernier lorsqu’une frappe de drone américain a tué le général iranien Qassem Soleimani, chef de la force d’élite iranienne Qods, ensemble avec le commandant de la milice irakienne Abu Mahdi al Muhandis, à l’aéroport de Bagdad, Ce qui a conduit l’Iran a riposté en tirant des missiles balistiques sur une base irakienne abritant les forces américaines.
Le Hautpanel