L’administration Trump a pointé du doigt la Chine et la Russie en les accusant de mener des essais nucléaires à faible rendement, bien qu’aucune preuve n’ait été présentée pour soutenir ces affirmations, a rapporté The Hill.
Vendredi dernier, des responsables de l’administration Trump ont échangé lors d’une réunion des hauts fonctionnaires des principales agences de sécurité nationale sur la possibilité de réaliser le premier essai nucléaire américain depuis 1992, ce qui mettra fin à 28 ans de non exercice nucléaire.
Ces échanges ont eu lieu dans un contexte où les Etats-Unis auraient de soupçons sérieux sur les activités nucléaires à faible rendement de la Chine et de la Russie, et en réponse à ces menaces les Etats –Unis pourraient mener un “test rapide” qui permettrait à Washington d’avoir une influence à la recherche d’un accord nucléaire trilatéral, a déclaré un haut responsable de l’administration Trump.
Au cours de cette réunion, aucun consensus sur la décision à prendre n’a émergé car les fonctionnaires de la Maison Blanche étaient sérieusement en désaccord avec cette idée, même si ils maintiennent la poursuite des discussions.
Pour rappel, 184 pays du monde ont signé un traité d’interdiction complète des essais nucléaires et des essais pour protéger l’humanité des conséquences des essais, en particulier les impacts sur la santé et l’environnement. Mais, les États-Unis n’ont jamais ratifié ce traité.
Le Hautpanel