Les délégués des syndicats de l’université de Kinshasa (UNIKIN), de l’université Pédagogique nationale (UPN) et de l’institut Supérieur de Commerce (ISC) ont conféré lundi avec le représentant du Directeur Général intérimaire des impôts, le Pr. Mabiala Umba sur la problématique de la retenue à la source et du reversement de 15% de l’impôt professionnel sur les rémunérations (IPR) à charge des fonctionnaires , et agents de l’État ainsi que les membres des institutions politiques et assimilées.
Par cet atelier, la Direction Générale des Impôts a voulu entendre les préoccupations des professeurs et la manière dont cette opération est effectuée par le Trésor public.
Auparavant, le professeur Mabiala Umba, représentant du DG ai empêché , a fait comprendre que la DGI en tant que premier conseiller fiscal du gouvernement a intérêt de connaitre les préoccupations des contribuables qui sont les professeurs et autres, en vue de proposer des solutions aux autorités budgétaires . Il a souligné que les textes sur les lois des finances sont rédigés à la Direction Générale des Impôts avant de les soumettre à l’assemblée nationale.
Le professeurs ont déclaré qu’ils n’ont jamais été contre le paiement de 15% de l’IPR retenu sur les primes , et autres avantages payés par le Trésor Public au contraire, ils ont estimé que le gouvernement de la république prenne en compte leurs doléances et qu’il tienne également compte de la vie sociale du professeur en lui accordant des salaires descents et surtout de ne pas ignorer que la retenue à la source se fait au moment où les professeurs étaient en grève et pendant qu’ils ont perdu en plus le pouvoir d’achat de 15% suite à la fluctuation monétaire sur le marché de change .
Ils ont rassuré les organisateurs qu’ils sont pour l’application du civisme fiscal. Ils ont plaidé pour la restitution de 15% d’IPR aux professeurs.
Le professeur Mabiala a , d’abord remercié les délégués des professeurs d’universités pour cette marque de compréhension et précise que la DGI en tant que conseiller du gouvernement n’a aucun pouvoir de modifier la loi des finances , seul le parlement de la république à ce pouvoir . Toutefois , a-t-il indiqué, elle transmet aux autorités budgétaires les textes qu’elles examinent en toute liberté.
L’atelier s’est terminé par une série des questions soumises au professeur Mabiala.
Le Hautpanel