Ce jeudi 10 septembre 2020, le port de Beyrouth, au Liban, a été frappé à nouveau par un incendie, soit plus d’un mois après que l’explosion destructeur du mois d’aout.
Une colonne de fumée noire épaisse s’échappait du port de Beyrouth à midi, avec des flammes orange bondissant du sol, a rapporté l’AFP.
Selon la source, c’était le deuxième incendie au port cette semaine. Mardi, un petit incendie s’est déclaré, créant également une certaine panique, qui s’est rapidement éteinte.
Quelques minutes après que cet incendie s’est déclaré ce jeudi à Beyrouth, la fumée a couvert le Ciel Libanais et des pompiers ainsi que des ambulances se sont précipités sur les lieux. Des hélicoptères de l’armée ont également accompagné les efforts pour éteindre le feu.
Pour le chef intérimaire du port, Bassem al Kaissi, l’incendie avait commencé dans la zone franche du port, où un importateur avait stocké des conteneurs d’huile de cuisson et des pneus.
L’incendie “a commencé avec des conteneurs d’huile avant de passer aux pneus”, a-t-il dit. “Cela a été causé par la chaleur ou par une erreur. Il est trop tôt pour le dire”, a –t-il déclaré à la chaine télévision libanaise LBC.
Alors que les traumatismes de l’incendie du 4 août 2020, sont encore vifs dans les cœurs de Libanais, ce nouvel incendie soulève déjà des suspicions au sein la société. Certains Libanais évoquent une tentative de retirer de la scène les preuves de l’explosion du mois dernier.
Pour rappel, l’incendie du 4 août dernier, a tué plus de 190 personnes et blessé environ 6 500 autres personnes. Il y a eu des milliers de bâtiments dans la capitale libanaise détruits.
En début du mois de septembre, l’armée libanaise avait déclaré avoir découvert plus de 4 tonnes de nitrate d’ammonium dans quatre conteneurs stockés à proximité du port qui, selon elle, avaient été «traités».
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