Le ministère iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian convoque mercredi 19 mars 2025 à Téhéran l’ambassadeur d’Allemagne et le chargé d’affaires britannique pour exprimer la vive protestation de la République islamique d’Iran contre les démarches anti-iraniennes de ces deux pays au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Ces démarches incluent la soumission d’une résolution visant à prolonger le mandat de la mission d’enquête concernant l’Iran.
Forouzandeh Vadiati, directrice générale du département des femmes et des droits de l’homme, condamne l’approche jugée irresponsable et provocatrice de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne.
Elle rappelle l’histoire de l’Allemagne, qui a fourni des armes chimiques à l’ancien régime irakien de Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak, et critique l’utilisation de la question des droits de l’homme comme un outil de pression sur le peuple iranien.
À l’adresse du chargé d’affaires britannique, Vadiati évoque les politiques interventionnistes du Royaume-Uni dans les affaires internes de l’Iran, soulignant la contre-productivité de leurs actions.
Elle met également en lumière le soutien de l’Allemagne et du Royaume-Uni aux crimes de guerre du régime israélien contre le peuple palestinien et leur adhésion aux sanctions unilatérales américaines contre l’Iran, les accusant de ne pas être en mesure de défendre les droits de l’homme de manière crédible.
La directrice générale fait référence aux multiples violations des engagements des pays européens, dont le Royaume-Uni, vis-à-vis de l’accord nucléaire iranien (JCPOA), et leur alignement sur la politique de pression maximale des États-Unis contre l’Iran.
Enfin, elle rappelle que le programme nucléaire iranien est pacifique et rigoureusement supervisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et que les accusations politiques ne changent rien aux faits.
L’ambassadeur allemand et le chargé d’affaires britannique ont promis de transmettre ces informations à leurs gouvernements respectifs.