L’Iran franchit ce jeudi 20 mars 2025 un nouveau seuil dans son programme nucléaire en accumulant 274,8 kg d’uranium enrichi à 60 %, une quantité suffisante pour fabriquer plusieurs bombes si elle est portée à 90 %.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) exprime son inquiétude face à cette progression rapide.
Sous pression des États-Unis, Téhéran se replie sur la dissuasion nucléaire alors que ses alliés régionaux s’affaiblissent.
Donald Trump, lui, impose des sanctions plus sévères et mène des frappes contre les Houthis au Yémen, alliés de l’Iran, tout en exigeant un nouvel accord sous peine de représailles.
Si l’Iran décide d’enrichir son uranium à 90 %, il pourrait obtenir sa première bombe en quelques semaines.
Mais au-delà de l’enrichissement, il lui faudra encore miniaturiser une ogive nucléaire pour l’adapter à ses missiles balistiques, un processus qui pourrait prendre entre six mois et deux ans.
Alors que le Parlement iranien débat ouvertement de la sortie du Traité sur la non-prolifération (TNP), la question n’est plus de savoir si l’Iran peut fabriquer une bombe, mais s’il franchira le pas.