L’Ordre national des infirmiers a crié au scandale après des actes de viol commis sur deux infirmières d’une maternité dans la nuit du vendredi à samedi dernier par des inciviques au centre médical «Révolution» dans la commune de Kinsenso.
Cette organisation sollicite auprès du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi et du premier ministre Ilunkamba, l’évacuation rapide de ces deux pauvres dames à l’étranger pour une meilleure prise en charge médicale.
A cet effet, le président national de cet ordre, Komba Djeko, a déploré ces actes odieux, soulignant : «Nous n’avons plus besoin de marcher. Ce qui s’est passé est vraiment désolant car, les appareils génitaux de ces deux victimes de viol sont détruits. On demande aux autorités de les emmener en des lieux sûrs ailleurs pour amortir le choc et leurs assurer une bonne protection ».
Il sied de rappeler qu’une audience en flagrance concernant huit (8) prévenus a été ouverte le 14 septembre dernier et le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Matete a rendu son verdict mardi dernier selon lequel, deux sont acquittés pour absence d’indices de culpabilité, trois renvoyés au tribunal pour enfants parce qu’ils sont mineurs et trois autres condamnés pour vol qualifié, extorsion et viol sous une peine unique de 20 (vingt) ans de servitude pénale chacun et une amende de 800.000 francs congolais. Ils doivent également payer l’équivalent en Francs congolais de 50.000 dollars à la partie civile à titre de dommages et intérêts, a-t-on ajouté.
Le Hautpanel