Le Président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani, a , de nouveau, mis le gouvernement congolais devant ses obligations face à la menace permanente de fermeture du stade des Martyrs par la Confédération africaine de football (CAF).
Mardi 20 octobre dernier, à la Maison du football congolais, au siège de la FECOFA, Constant Omari a, en conférence de presse, expliqué la traditionnelle problématique du standard moderne universel des infrastructures et installations sportives en République Démocratique Congo.
La FECOFA avait été notifiée par la CAF, le 14 Octobre 2020, des observations et recommandations sur la situation du stade des Martyrs, avec comme objet : « RDC – Complexe Omnisports Stade des Martyrs – Kinshasa – Extension approbation provisoire et recommandations».
La CAF précise que ” les travaux en cours au stade amènent le site au niveau requis (…). En cas de non respect des recommandations formulées par la CAF, l’utilisation du stade sera interdite (…). Les points suivants sont obligatoires afin que votre stade soit approuvé en permanence pour le niveau des compétitions de la CAF seniors masculin”.
Pour Constant Omari, le Gouvernement de la République, étant l’unique propriétaire de ces installations doit s’approprier ce problème. Car il souligne que tous les stades de compétitions doivent répondre aux normes universelles standards de la CAF notamment, «SURETE – SECURITE – CONFORT».
A cet effet, le président de la FECOFA a rappelé l’essentiel des 14 recommandations de la CAF en rapport avec le stade des martyrs.
Il s’agira notamment :
- D’améliorer l’aire de jeu en dotant le stade d’une haute qualité du terrain (naturel ou articfiiel) ;
- Installer des projecteurs d’une puissance d’au moins 1200 LUX ;
- Installer des bancs des remplaçants et des officiels du match en matériaux de haute qualité;
- Des sièges individuels dans toutes les zones du stade. On ne devra plus s’asseoir sur des blocs de béton armé ;
- Des vestiaires propres et décents de norme internationale ;
- Des installations sanitaires pour les spectateurs ;
- Obtention d’un certificat de sécurité et d’incendie du stade délivré par les autorités locales ne pouvant être daté de plus de 2 ans ;
- Installations de premiers secours et de traitement pour les joueurs, les officiels et les spectateurs ;
- Un Centre opérationnel de site (COS) fonctionnel avec une bonne vue de l’ensemble de l’intérieur du stade. Il doit être équipe des moniteurs de vidéosurveillence et d’une fonction prioritaire sur le système de sonorisation en cas d’annonce d’urgence.
- Des mâts, un minimum de six ou autres types dee soutien permettant à 6 drapeaux d’être hissés au-dessus du stade ;
- Facilités Médias : L’entrée des médias devrait être distincte des autres entrées du stade. Un espace de stationnement spécialisé à rendre disponible, une salle de conférence équipée des plate-formes pour camera, …
- Hôtels pour hébergement des équipes et officiels (Minimum 4 étoiles)
- Hôpitaux autour du site ;
- Entrées et sorties réservées au public.
Par ailleurs, le président Constant omari Selemani s’est insurgé contre le mode de désignation des gestionnaires de nos stades nationaux, non en fonction de la méritocratie mais en raison de l’appartenance politique des ces managers.
«C’est inimaginable, s’est indigné le numéro un du football congolais, que ces gestionnaires soient portés à la tête de la gestion des stades nationaux du fait de leur appartenance à un parti politique alors qu’ils ne maîtrisent rien du management des stades».
La FECOFA explique clairement, qu’elle ne gère pas les stades en RDC. Ayant obtenu un sursis pour la rencontre de la 3ème journée des éliminatoires de la CAN-Total Cameroun 2021 entre les Léopards RDC et les palancas Negra d’Angola, le 14 novembre prochain, au Complexe omnisports du stade des Martyrs, la FECOFA s’interroge si cela pourrait être la dernier match , si jusque là rien ne fait.
Le Hautpanel