Le sang continue de couler en région de Beni , dans la province du Nord-Kivu à la suite de l’activisme des Allied Democratic forces (ADF) dans la zone. Tous les jours qui passent correspondent aux nouveaux moments sombres pour la population locale.
Ce mercredi 24 mars 2021, les terroristes ougandais ont encore tendu une autre embuscade aux usagers du tronçon Beni-Kasindi, dans le secteur de Ruwenzori devenu aujourd’hui le théâtre sanglant de leurs attaques meurtrières.
La nouvelle société civile qui livre l’information rapporte que c’est au niveau de Kapalata que les assaillants ont surgi avant de piller puis incendier un véhicule de marque Fuso. Sur place, au moins 4 personnes dont 2 hommes et 2 femmes ont trouvé la mort.
“Le bilan provisoire est de 4 morts et un blessé qui a été pris en charge par la Monusco basée à Kilia. Nous condamnons cet acte et appelons les autorités à sécuriser cette route en envoyant des convois afin de diminuer les embuscades sur ce tronçon”, recommande-t-elle.
Cette attaque ADF intervient au lendemain d’une autre qui a fait 12 morts dans les villages Kapoko, Mangimu, Mabanga et Petineko, des villages situés près de la notabilité de Samboko-Chanichani, dans une partie du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Une semaine plus tôt, dans la nuit du dimanche au lundi 15 mars, les mêmes assaillants avaient lâchement abattu 16 autres civils à Bulongo toujours dans le même secteur de Ruwenzori.
Au Nord-Kivu, on se plaint toujours de cette dégradation de la situation sécuritaire en dépit de nombreuses promesses faites par le chef de l’État.
Le 8 octobre 2020, lors de son séjour en ville de Goma, Félix Tshisekedi avait promis qu’il viendrait s’installer dans cette province pour suivre la situation de très près. Depuis, cette promesse n’a jamais été concrétisée.
Le Hautpanel