Monseigneur Donatien Nshole Babula, Chapelain de Sa Sainteté le Pape et Secrétaire Général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), a appelé, ce mardi 30 avril 2024, les fidèles catholiques et d’autres femmes et hommes épris de justice au calme, après l’ouverture d’une action judiciaire à charge du Cardinal Fridolin Ambongo par la justice congolaise.
A en croire le prélat catholique, le dossier est traité de manière responsable avec les autorités compétentes, dans le respect des textes légaux du Pays, y compris l’Accord- cadre entre la République Démocratique du Congo et le Saint-Siège, lequel garantit un régime de collaboration loyale et sincère, entre l’Eglise catholique et l’État, au service du Peuple congolais.
Ci-dessous le communiqué :
1. Depuis le dimanche 28 avril 2024, les Evêques membres de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) reçoivent de nombreuses réactions, émanant des fidèles catholiques et d’autres femmes et hommes épris de justice, voire de certaines organisations de la société civile, en vue d’une mise au point de l’Église catholique, à la suite de la correspondance, partagée sur les réseaux sociaux et portant la signature du Procureur Général près la Cour de Cassation, sous le N. 1877/D.037/2079/PGCCAS/SEC/2024, datée du 27 avril 2024, par laquelle il est ordonné au Procureur Général Près la Cour d’Appel de Matete de procéder à l’ouverture d’un dossier judiciaire à l’encontre du Cardinal Fridolin AMBONGO BESUNGU, Archevêque de Kinshasa, pour propos séditieux et pour n’avoir pas répondu à son invitation.
2. Ce lundi 29 avril, la Chancellerie de l’Archidiocèse de Kinshasa a confirmé avoir reçu une lettre du Procureur Général près la Cour de Cassation, avec une invitation au Cardinal, qui est cependant parvenue durant l’absence de celui- ci, étant donné que l’Archevêque de Kinshasa, en sa qualité de Président du Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et Madagascar (SCEAM), a séjourné à l’étranger entre le 23 et le 26 avril, comme attesté par les services d’immigration. Il ne s’agit donc pas d’un refus à répondre à l’invitation en question ni d’un manque de considération à l’égard de la Justice.
3. La CENCO suit avec attention cette situation et appelle les uns et les autres au calme, car le dossier est traité de manière responsable avec les autorités compétentes, dans le respect des textes légaux du Pays, y compris l’Accord- cadre entre la RD Congo et le Saint-Siège, lequel garantit un régime de collaboration loyale et sincère, entre l’Eglise catholique et l’État, au service du Peuple congolais.
4. Puisse la Vierge Marie intercéder auprès de son Fils, pour la paix en RD Congo et que le Seigneur bénisse notre Pays, ses dirigeants et son Peuple.