Le Directeur Général de la Direction Générale de contrôle des marchés Publics (DGCMP), Michel Ngongo Salumu, a témoigné ce mercredi 3 juin 2020, lors de la troisième audience du procès de détournement de deniers publics du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat, qui oppose le ministère public aux prévenus Jammal Samih, Vital Kamerhe et Muhima Ndoole Jeannot.
Michel Ngongo Salumu, Né à Kibongo, le 12 Février 1959, fils de Kawa Salumu , décédé et de Amunazo Kasadhy, décédée. Originaire de la province du Maniema, territoire de Kibongo, secteur Aluba, village Tosanga, Marié et père de 6 enfants.
Il est fonctionnaire de l’Administration publique au grade de statutaire directeur et assume la fonction de Directeur Général intérimaire de la DGCMP depuis août 2017.
Lors de sa prise de parole dans ce procès, après avoir juré de témoigner en foi du serment, et de dire la vérité, rien que la vérité au Tribunal. Michel Ngongo Salumu a demandé la parole, Président, je peux dire un mot :
« Je voulais dire un mot, j’ai été objet des menaces de mort, si je ne témoigne pas en faveur d’un ou de l’autre des prévenus, c’est pourquoi j’allais dire d’abord, ce mot là et j’étais réquisitionné en tant qu’expert et c’est à ce titre que je donne ces informations, voilà».
A cet effet, le Président du Tribunal de Grande instance de Kinshasa/ Gombe siégeant en matière pénale en audience foraine à la prison centrale de Makala, a indiqué que les menaces constituent une infraction, si vous estimez que vous êtes objet des menaces, il est utilement bon de saisir l’organe de la loi pour vous plaindre et vous protéger.
Le Hautpanel