Au moins 43 personnes ont été tuées par les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) depuis vendredi à Béni et dans les environs, a indiqué un groupe de défense des droits humains CEPADHO.
Selon cette organisation de la société civile, au moins 11 personnes sont mortes lors de la dernière attaque d’une série d’attaques rebelles dans l’est du Congo après que des dizaines de personnes ont été tuées ce week-end dans des attaques similaires.
La CEPADHO, a déclaré que l’attaque a eu lieu dimanche soir à Kamango, dans la région de Beni, où les rebelles ont fait du porte-à-porte en tirant sur leurs victimes.
D’après cette source, le bilan provisoire fait état de 12 morts dont six femmes. Il y a cinq victimes qui ont été tuées par balles dans un bistrot au centre de Kamango.
La société civile signale également six blessés par balles parmi lesquels deux femmes qui reçoivent présentement des soins d’urgence à la base de la MONUSCO à Kamango.
Alertés, les FARDC et les Casques bleus de la MONUSCO ont indiqué la société civile locale, poursuivi les assaillants qui se seraient retranchés vers la localité de Bundekelia, à l’ouest de KAMANGO d’où ils seraient venus.
Les populations ont vidé la localité de Kamango pour se rendre vers Nobili, village frontalier avec l’Ouganda.
Selon la société civile, ce dernier massacre de KAMANGO, porte à 213, le nombre de civils tués par les rebelles ougandais des ADF, en représailles aux offensives lancées par les FARDC depuis le 30 octobre 2019.
Pour rappel, les rebelles des Forces démocratiques alliées sont originaires d’Ouganda et se sont installés dans l’est du Congo, où elles s’opposent au gouvernement , pillent , tuent et volent les minerais congolais.
Le Hautpanel