Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu ce jeudi 15 Octobre 2020, dans son bureau de la cité de l’Union Africaine, Madame Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Madame Audrey Azoulay est venue réaffirmer le soutien de cet organisme international chargé de l’éducation, à la gratuité de l’enseignement de base lancée par le Chef de l’État congolais depuis son avènement au pouvoir.
L’UNESCO a accueilli ” très favorablement” cette réforme, étant donné que l’éducation est un droit, une clé et un moyen à long terme pour le développement d’un pays. Il n’y a pas de développement et de paix sans l’éducation. C’est donc une réforme qui est précieuse et elle est la bienvenue. Elle nécessite beaucoup d’investissements avec l’accompagnement des partenaires tels que la Banque mondiale, l’UNESCO et tous les autres systèmes des Nations Unies, a-t-elle souligné.
Madame Audrey, qui est à sa première visite officielle en RDC, sur invitation du Président Félix-Antoine Tshisekedi a indiqué par ailleurs qu’elle a tenu à venir en RDC en une période symbolique marquée par, la rentrée des classes, car la pandémie de la COVID19 a occasionné la fermeture des écoles partout dans le monde, privant des milliers d’élèves des enseignements.
Malgré la période particulière de la pandémie de Covid19, elle encourage l’État congolais en cette période de rentrée des classes pour l’éducation des enfants et surtout des jeunes filles.
Pour la Directrice de l’UNESCO, sa bataille fondamentale est l’éducation de la jeune fille. Elle a également indiqué que “la priorité de l’éducation des filles est l’objet principal de mon voyage”.
Avant de rencontrer le Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, la Directrice Générale de l’UNESCO a visité dans la matinée de ce même jeudi le lycée Kabambare, une école des filles, dirigée par des religieuses avec une grande renommée et une expérience prouvée dans la formation en RDC, depuis plusieurs décennies.
Dans la suite de Madame Azoulay, il y avait le Ministre d’État, ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga qui est, de droit, Président du comité national de l’UNESCO, ainsi que du Vice ministre de l’EPSP, Didier Budimbu et du représentant pays de l’UNESCO, Dr. Jean Pierre Ilboudo.
Le Hautpanel