La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU et Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a félicité les autorités congolaises pour les progrès réalisés dans le domaine de la justice transitionnelle ; mais elle a fait part de sa préoccupation devant les indicateurs de développement humain en République Démocratique du Congo. C’était lors du Conseil des droits de l’homme tenu, jeudi 30 mars 2023 à Genève (Suisse).
Mme Keita a insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions de vie de la population, même celle qui n’est pas directement touchée par le conflit. Les aspects de stabilisation et de consolidation de la paix du mandat de la MONUSCO englobent les droits économiques, sociaux et culturels, y compris, entre autres, les droits à la santé, à l’eau potable, à l’alimentation, à l’éducation, au travail, au logement et à un niveau de vie adéquat, a rappelé la Cheffe de la Mission.
Elle a dit apprécier la contribution actuelle du Haut-Commissariat aux droits de l’homme au processus de transition, en particulier le rôle essentiel qu’il joue dans la préservation des acquis en matière de paix et de sécurité. Elle a instamment prié les États Membres de renforcer leur soutien aux efforts du Haut-Commissariat sur le terrain, notamment en matière de surveillance, d’alerte rapide et de lutte contre l’impunité : en effet, le retrait de la MONUSCO, même s’il a été minutieusement planifié, laissera des lacunes qu’il faudra combler en matière de soutien logistique et de sécurité pour le Haut-Commissariat, a fait remarquer Mme Keita.
Le Hautpanel