Le vice-Premier ministre, ministre des Infrastructures et travaux publics, Willy Ngoopos Sunzhel ,représentant le Premier ministre, a procédé lundi 19 Octobre 2020, à la clôture de l’ atelier résidentiel sur «la Revue Globale du processus de la réforme de l’administration», tenu du 12 au 19 octobre 2020, à l’Hôtel Venus, dans la commune de la Gombe.
Selon le vice-Premier ministre Willy Ngoopos, l’organisation de cette première revue globale de la Réforme est considérée comme un premier pas vers la bonne direction visant à doter l’Administration publique des ressources humaines engagées dans le changement de mentalités et renforcées en termes de méthodes et outils de travail.
Il a encouragé la redynamisation du mécanisme de pilotage et de coordination de la réforme et la modernisation de l’Administration publique par la digitalisation de son écosystème ajoutant que cet appui devra permettre le suivi et le maintien de la progression des résultats obtenus et la valeur ajoutée dans tous les secteurs de la réforme.
Le vice-Premier ministre Willy Ngoopos Sunzhela a par ailleurs, salué le ministre de la Fonction publique Ebongo pour son initiative qui a permis d’appréhender la complexité de la problématique de maitrise des effectifs et de la masse salariale.
«Dans une économie mondiale bouleversée par la pandémie de la COVID-19, tout bouge et tout change autour des enjeux majeurs qu’implique la transition numérique au sein de chaque nation», a-t-il dit ajoutant que les pouvoirs publics ont leur rôle à jouer pour accompagner ce changement en matière de la dématérialisation des procédures administratives et de numérisation.
Il a enfin, demandé au ministre Ebongo de transmettre l’intégralité de la documentation produite au comité de pilotage et de coordination de la modernisation de l’Administration publique (CPMAP) pour acter la faisabilité du dispositif innovant suggérée auprès des partenaires techniques et financiers et de confiance.
Le ministre de la Fonction publique, Yollande Ebongo Bosongo, a rappelé que ces travaux ont permis au gouvernement de recadrer les actions dans une vision stratégique de long terme en vue de formuler des politiques idoines, de proposer les nouvelles méthodes et pratiques de la fonction publique.
L’option levée à l’issue de ces assises, a-t-il estimé, étaient celle d’intégrer le numérique dans le processus de la modernisation des outils de travail ainsi que la promotion des métiers, comme mécanisme de son cadre référentiel et principal levier de la modernisation de l’administration publique.
Pour Mme Ebongo, la première ambition est donc celle de formaliser le cadre stratégique de réforme dans ses multiples dimensions à savoir légale et règlementaire, organisationnelle, fonctionnelle, logique et de coopération avec les partenaires techniques et financiers.
«Le monde a changé et dorénavant, nous devons penser à la porosité qui s’est installée entre le monde numérique (cyber espace) et le monde physique. On y trouve de nombreux risques émergents. En effet, le numérique amène avec lui de nouveaux phénomènes de délinquance sur les informations saisies et stockées. Ainsi, un accent particulier doit être mis sur la cyber sécurité, la cyber criminalité et le cyber défense», a-t-il dit.
Mme Ebongo a invité le PRRAP à finaliser les aspects techniques liés à ce module dans le Système Intégré de gestion des ressources humaines et de la paie(SEGRH-Paie).
Cette mise en contexte sera également utile pour la formalisation du processus d’animation et de contrôle de la réforme de l’Administration publique visant à évaluer en permanence l’efficacité, l’efficience et la performance des administrations sectorielles.
Il a, à cette occasion, salué la nécessité de mettre en œuvre les moyens répressifs pour stopper et/ou décourager toute personne ayant commis, dans le passé, et dans le présent, toute action malveillante qui a bloqué ou qui peut freiner l’élan de la réforme.
Dans le souci d’affermissement des acquis de cet atelier, le ministre Ebongo a invité les participants à se mettre à l’abri de toutes les pratiques dénoncées, déjà fortement préjudiciables dans le passé, de continuer à réfléchir et à agir sur les moyens d’optimisation des réformes afin de ne plus vicier les nouveaux processus vers d’autres pôles d’intérêt.
Plusieurs membres du Gouvernement ont rehaussé de leur présence, notamment les ministres de l’Emploi, travail et de la prévoyance sociale, Dr Néné Ilunga Nkulu, le ministre des Droits humains, le vice-ministre du Budget Félix Momat Kitenge, et celui de l’Enseignement primaire, secondaire et technique.
Le Hautpanel